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Le Match de Football

9 min de lecture
Âges 6-12
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par Grand-mère Hilda

Conte Long

Prologue

Il existe des endroits dans le monde où la joie ne connaît pas de frontières, où les barreaux et les murs ne peuvent contenir ni le rire ni l’excitation. Le zoo de la ville était l’un de ces endroits magiques, surtout sur l’île des singes, où un groupe de primates espiègles était sur le point de découvrir un jeu qui changerait leurs après-midis pour toujours.

Voici l’histoire de comment un simple ballon et la générosité de quelques enfants ont transformé une journée ordinaire en une aventure extraordinaire, prouvant que le plaisir et l’amitié ne connaissent ni espèces ni barrières.


Chapitre 1 : Un Jour sur l’Île des Singes

Le soleil brillait radieusement sur le zoo de la ville ce samedi matin. Les familles se promenaient le long des chemins de gravier, les enfants pointaient avec excitation vers les animaux, et l’air était rempli de rires et d’exclamations d’émerveillement.

Au centre du zoo, entourée d’un fossé d’eau cristalline, se trouvait l’île des singes. C’était un petit paradis pour les primates : des arbres luxuriants, des cordes pour se balancer, des rochers pour grimper et des plateformes en bois où se reposer à l’ombre. Une douzaine de singes de différentes tailles et âges y vivaient, chacun avec sa propre personnalité.

Il y avait Saltarín, le plus jeune et le plus espiègle de tous, toujours à la recherche de quelque chose de nouveau à explorer. Il y avait Sabia, la plus vieille guenon, qui observait tout depuis sa branche préférée avec des yeux pleins de sagesse. Il y avait Pelusa, une guenon adolescente qui adorait toiletter sa fourrure brillante. Et il y avait Bruno, le chef du groupe, fort et protecteur, mais au cœur tendre.

Ce matin-là, les singes vaquaient à leurs activités habituelles. Certains cherchaient des fruits cachés par les gardiens, d’autres se balançaient de branche en branche, et certains se reposaient simplement au soleil, se grattant paresseusement.

Mais tout changea lorsque, vers midi, un groupe d’enfants bruyants arriva au bord du fossé. C’étaient cinq amis venus au zoo pour célébrer l’anniversaire de l’un d’entre eux, un garçon nommé Mateo qui venait d’avoir neuf ans.

« Regardez ! Les singes ! » cria Mateo, pointant l’île avec enthousiasme.

Les enfants s’approchèrent de la barrière de sécurité, regardant fascinés les primates sauter et jouer. L’un des amis de Mateo, un garçon nommé Diego, portait son ballon de football préféré, un ballon blanc avec des hexagones noirs qu’il avait reçu à Noël.

« Vous pensez que les singes aimeraient jouer au football ? » demanda Diego avec un sourire espiègle.

« Bien sûr ! » répondit Sofía, une fille avec des nattes qui adorait les animaux. « Les singes sont très intelligents ! »

Les autres enfants rirent de cette idée, mais Diego était déterminé à essayer.

Chapitre 2 : Le Ballon Magique

Diego regarda autour de lui pour s’assurer qu’aucun gardien du zoo n’était à proximité. Puis, prudemment, il lança le ballon par-dessus la barrière. Le ballon vola dans les airs, traversa le fossé d’eau et atterrit juste au centre de l’île, roulant jusqu’à s’arrêter près d’un arbre.

Les singes, qui jusqu’à ce moment-là avaient été occupés à leurs propres affaires, se figèrent. Ils regardèrent tous fixement cet objet rond et étrange qui était tombé du ciel.

Saltarín fut le premier à s’approcher. Avec prudence, il tourna autour du ballon, le reniflant sous tous les angles. Il le toucha avec une patte, et quand le ballon roula un peu, il bondit en arrière, effrayé.

Les enfants sur le bord éclatèrent de rire.

« Allez, petit ! N’aie pas peur ! » cria Mateo, l’encourageant.

Petit à petit, Saltarín s’approcha à nouveau. Cette fois, il poussa le ballon plus fort. Le ballon roula plusieurs mètres, et le petit singe commença à le poursuivre, tout excité. Quand il le rattrapa, il le poussa à nouveau, et encore il le poursuivit.

Bientôt, d’autres singes s’intéressèrent au jeu. Pelusa rejoignit la poursuite, puis Bruno fit de même. En quelques minutes, la moitié des singes de l’île couraient après le ballon, le poussant d’un côté à l’autre, criant et piaillant de pure joie.

« Ils jouent ! » s’exclama Sofía, applaudissant avec excitation. « Ils jouent vraiment au football ! »

Les enfants regardaient avec émerveillement comment les singes, ne sachant rien des règles du football, avaient créé leur propre jeu. Ils se bousculaient pour atteindre le ballon, le frappaient avec leurs mains et leurs pieds, et parfois même le lançaient dans les airs.

Bruno, le chef, semblait particulièrement habile. Avec ses bras longs et forts, il pouvait contrôler le ballon mieux que les autres. Quand il le poussait, le ballon roulait en ligne droite, et les autres singes devaient courir à toute vitesse pour le rattraper.

Saltarín, quant à lui, avait découvert qu’il pouvait faire rebondir le ballon sur sa tête. Les enfants retinrent leur souffle quand le petit singe réussit à garder le ballon en l’air pendant plusieurs secondes, le frappant encore et encore avec sa tête poilue.

Chapitre 3 : Le Match Commence

Tandis que les singes jouaient, de plus en plus de visiteurs du zoo commencèrent à se rassembler autour du fossé. Les familles mettaient de côté leurs plans de visiter d’autres animaux, fascinées par le spectacle qui se déroulait sur l’île.

« Je n’ai jamais rien vu de tel ! » commenta une mère, tenant son bébé pour qu’il puisse mieux voir.

« C’est incroyable ! » ajouta un vieil homme, ajustant ses lunettes. « Regardez comment ils organisent des équipes ! »

Et c’était vrai. Sans que personne ne le leur ait enseigné, les singes s’étaient naturellement divisés en deux groupes. Une équipe menée par Bruno défendait un côté de l’île, tandis que l’équipe de Pelusa défendait l’autre côté. Saltarín, étant le plus petit, courait entre les deux équipes, essayant de voler le ballon à celui qui l’avait.

Les enfants sur le bord commencèrent à encourager les singes comme s’ils regardaient un vrai match de football.

« Allez, Bruno ! Passe-le à Pelusa ! » criait Diego.

« Non, non ! Défends, Saltarín ! » criait Sofía.

Les singes, alimentés par l’énergie de la foule, jouaient avec plus d’intensité. Bruno poussa le ballon si fort qu’il roula jusqu’au bord du fossé, manquant de tomber dans l’eau. Pelusa le sauva juste à temps, l’attrapant avec ses deux mains et le levant triomphalement au-dessus de sa tête tandis que la foule applaudissait.

Sabia, la vieille guenon qui se tenait généralement à l’écart de l’agitation, observait tout depuis sa branche préférée. Son visage ridé montrait ce qui ressemblait à un sourire, et ses yeux brillaient d’amusement en voyant ses compagnons si heureux.

Chapitre 4 : Le But du Siècle

Après presque une heure de jeu inlassable, quelque chose d’extraordinaire se produisit.

Bruno avait le ballon et courait vers un côté de l’île, poursuivi par trois singes de l’équipe adverse. Saltarín, anticipant ses mouvements, courut en avant et se positionna près de deux arbres qui formaient une sorte de but naturel.

Bruno vit l’occasion. D’un mouvement rapide, il frappa le ballon avec son pied, l’envoyant directement vers l’espace entre les arbres. Le ballon vola dans l’air en un arc parfait, passa exactement entre les deux troncs et s’arrêta derrière Saltarín.

La foule explosa en applaudissements et acclamations. Les enfants sautaient avec excitation, criant :

« BUT ! BUT ! BUT ! »

Les singes, contagionnés par l’émotion de la foule, commencèrent aussi à célébrer. Bruno sautait, se frappant la poitrine avec fierté. Pelusa et les autres singes de son équipe s’embrassaient et criaient de joie. Même Saltarín, bien qu’il ait été dans l’équipe adverse, semblait excité par ce moment.

Diego se tourna vers Mateo avec un immense sourire.

« C’est le meilleur anniversaire du monde ! » dit-il. « Nous venons d’assister au but le plus incroyable jamais marqué… par un singe ! »

Mateo acquiesça, ses yeux brillant de bonheur. Il n’oublierait jamais ce jour, n’oublierait jamais comment un simple ballon avait créé tant de joie.

Chapitre 5 : Un Visiteur Spécial

Au milieu de la célébration, un homme en uniforme du zoo se fraya un chemin à travers la foule. C’était M. Ramírez, le gardien principal de l’île des singes. Il était dans son bureau à faire de la paperasse quand il entendit le tumulte et décida d’enquêter.

Au début, quand il vit le ballon sur l’île, il fronça les sourcils. Les visiteurs n’étaient pas censés lancer des objets dans les enclos des animaux ; c’était l’une des règles les plus importantes du zoo. Mais quand il vit la joie sur les visages des singes, quand il vit comment ils jouaient ensemble, comment la foule les encourageait, et comment tous—humains et primates également—partageaient un moment de pur bonheur, son expression s’adoucit.

« Qui a lancé le ballon ? » demanda-t-il, bien que sa voix ne semblait pas en colère.

Diego fit un pas en avant, nerveux.

« C’était moi, monsieur. Je suis vraiment désolé, je ne voulais pas causer de problèmes. J’ai juste pensé que… que les singes aimeraient jouer. »

M. Ramírez observa le garçon pendant un moment, puis regarda les singes, qui continuaient à profiter de leur jeu, et finalement sourit.

« Tu sais, Diego, normalement je devrais te demander de ne pas refaire ça. Mais… » il fit une pause, regardant Saltarín faire rebondir le ballon sur sa tête encore une fois « …je m’occupe de ces singes depuis dix ans, et je ne les ai jamais vus aussi heureux. C’est ton ballon ? »

Diego hocha la tête, un peu triste en pensant qu’il devrait le récupérer.

« Oui, monsieur. C’est mon ballon d’anniversaire de Noël. »

Le gardien s’agenouilla pour être à la hauteur de l’enfant.

« Dis-moi, Diego, que penserais-tu si nous laissions le ballon avec les singes ? Nous pourrions considérer cela… comme un don au zoo. Bien sûr, nous te donnerions un nouveau ballon en échange. Et nous pourrions mettre une plaque qui dit : ‘Donné par Diego, le garçon qui a appris aux singes à jouer au football.’ »

Les yeux de Diego s’illuminèrent.

« Vraiment ? Ce serait incroyable ! »

Mateo serra son ami dans ses bras.

« Comme c’est cool, Diego ! Ton ballon sera célèbre ! »

Chapitre 6 : Le Match Continue

M. Ramírez tint sa promesse. La semaine suivante, il installa une plaque en bronze près du fossé des singes qui racontait l’histoire de comment Diego avait partagé son ballon et apporté de la joie aux primates. Il donna aussi à Diego un nouveau ballon, encore meilleur que le précédent.

Mais le plus important fut que le ballon resta en permanence sur l’île des singes. Chaque jour, quand le zoo ouvrait ses portes, les singes couraient vers leur ballon et commençaient leur match matinal. M. Ramírez s’assurait que le ballon soit toujours gonflé et en bon état, et ajouta même quelques ballons supplémentaires de différentes tailles pour que les singes puissent varier leurs jeux.

L’île des singes devint rapidement l’attraction la plus populaire du zoo. Les familles arrivaient tôt pour obtenir une bonne place à la barrière. Les enfants encourageaient leurs singes préférés. Les photographes capturaient des images incroyables des primates jouant.

Bruno développa des mouvements de plus en plus sophistiqués. Il apprit à passer le ballon à ses coéquipiers avec une précision étonnante. Pelusa devint une experte pour voler le ballon aux adversaires. Et Saltarín, le plus petit, conquit le cœur de tous avec ses acrobaties et son énergie inépuisable.

Même Sabia, la vieille guenon, rejoignit finalement le jeu. Elle ne courait pas autant que les autres, mais quand le ballon roulait près de sa branche, elle l’arrêtait avec sagesse et le passait stratégiquement à celui qui était dans la meilleure position pour marquer.

Chapitre 7 : Leçons du Jeu

Diego devint un visiteur régulier du zoo. Chaque week-end, il venait avec sa famille pour voir « son » ballon en action. Il regardait fasciné comment les singes amélioraient leur jeu semaine après semaine, comment ils développaient des stratégies, comment ils apprenaient à travailler en équipe.

Un jour, en regardant le match, son père s’assit à côté de lui sur un banc près du fossé.

« Sais-tu ce qui est le plus beau dans tout cela, Diego ? » demanda son père.

« Quoi, papa ? »

« Que tu as partagé quelque chose que tu aimais, et cet acte de générosité a non seulement apporté de la joie aux singes, mais à des milliers de personnes qui viennent les voir jouer. Un simple acte de bonté s’est multiplié en d’innombrables moments de bonheur. »

Diego réfléchit à ces paroles. Il regarda autour de lui et vit des familles souriant, des enfants riant, des personnes âgées se rappelant leurs propres jours de jeunesse en jouant au football. Tout cela avait commencé avec sa décision de partager son ballon.

« Je pense avoir appris quelque chose, papa, » dit Diego doucement. « Parfois, ce que nous aimons le plus est meilleur quand nous le partageons avec d’autres. »

Son père ébouriffa ses cheveux affectueusement.

« C’est une leçon que beaucoup d’adultes doivent encore apprendre, mon fils. »

Chapitre 8 : Le Grand Championnat

Des mois après ce premier match, le zoo organisa un événement spécial : « Le Grand Championnat de Football des Singes ». Ils invitèrent des écoles locales, offrirent des réductions sur les billets, et préparèrent un événement d’une journée entière avec de la musique, de la nourriture et, bien sûr, le match de football des singes comme attraction principale.

Le jour du championnat, le zoo était bondé. Des centaines d’enfants arrivèrent avec leurs familles, beaucoup d’entre eux portant des t-shirts qu’ils avaient faits à la maison avec les noms de leurs singes préférés. « Équipe Bruno » et « Équipe Pelusa » se lisaient sur des pancartes faites main.

Diego et Mateo étaient au premier rang, avec Sofía et les autres amis qui avaient été présents ce premier jour magique. M. Ramírez leur avait donné des laissez-passer VIP spéciaux, leur permettant d’être plus près que jamais du fossé.

Quand l’horloge sonna trois heures de l’après-midi, M. Ramírez prit un microphone et s’adressa à la foule.

« Bienvenue au premier Championnat Annuel de Football des Singes ! » annonça-t-il, et la foule explosa en applaudissements. « Cet événement est possible grâce à un garçon généreux nommé Diego, qui nous a appris que la bonté et la joie ne connaissent pas de frontières. Diego, viens ici ! »

Les joues rouges, Diego s’approcha du microphone.

« Je… je voulais juste que les singes s’amusent, » dit-il timidement. « Je ne savais pas que cela deviendrait quelque chose d’aussi grand. »

« Et c’est précisément la magie, » répondit M. Ramírez. « Les petits actes de bonté peuvent grandir et toucher de nombreuses vies. Maintenant, que le match commence ! »

M. Ramírez lança non pas un, mais trois ballons sur l’île. Les singes, voyant plusieurs ballons, devinrent fous de joie. Bruno en attrapa un, Pelusa un autre, et Saltarín poursuivit le troisième. Le jeu qui suivit fut chaotique, amusant et absolument inoubliable.

Les singes couraient dans toutes les directions, les ballons volaient dans les airs, et la foule rugissait d’enthousiasme. Ce fut un spectacle de pure joie, un rappel que le jeu, le plaisir et le rire sont universels.

Chapitre 9 : L’Héritage d’un Ballon

Au fil du temps, l’histoire de Diego et du ballon de football devint une légende dans la ville. Les journaux locaux écrivirent des articles à ce sujet. Des chaînes de télévision vinrent filmer les singes jouant. L’histoire fut partagée sur les réseaux sociaux, atteignant des gens du monde entier.

Mais pour Diego, le plus important n’était pas la célébrité. C’était de savoir qu’il avait fait quelque chose qui comptait. Chaque fois qu’il voyait un enfant souriant en regardant les singes jouer, chaque fois qu’il entendait une famille rire ensemble, il savait que son petit acte de générosité avait valu la peine.

Le zoo créa finalement un programme éducatif basé sur l’expérience. Les enfants qui visitaient apprenaient l’importance de l’empathie, du partage, et comment les animaux, comme les humains, ont besoin de jouer et de s’amuser pour être heureux.

Diego grandit, mais n’oublia jamais cette leçon. Des années plus tard, quand il alla à l’université, il étudia la biologie dans l’espoir de devenir vétérinaire. Il rêvait de dédier sa vie à prendre soin des animaux, à s’assurer qu’ils aient tous l’opportunité de vivre de la joie, tout comme les singes l’avaient vécue avec son ballon.

Chapitre 10 : La Boucle est Bouclée

Vingt ans après ce jour mémorable, Diego retourna au zoo, maintenant en tant que nouveau vétérinaire principal. C’était son premier jour de travail, et il marchait sur les chemins familiers avec un mélange de nostalgie et d’excitation.

Quand il arriva à l’île des singes, il s’arrêta et sourit. Les singes originaux n’étaient plus là—Saltarín, Bruno, Pelusa et Sabia avaient vécu de longues et heureuses vies—mais leurs descendants continuaient la tradition. Une nouvelle génération de singes jouait avec des ballons de football, sautant, courant et s’amusant exactement comme leurs ancêtres l’avaient fait.

La plaque en bronze était toujours là, maintenant un peu usée par le temps mais encore lisible : « Donné par Diego, le garçon qui a appris aux singes à jouer au football. »

Un groupe d’enfants regardait le jeu, leurs visages illuminés d’émerveillement. Diego s’approcha d’eux.

« Vous aimez les regarder jouer ? » demanda-t-il.

« Oui ! » répondit une petite fille. « Ils sont incroyables ! Saviez-vous que tout a commencé avec un garçon qui a partagé son ballon ? »

Diego sourit, sentant son cœur se remplir de chaleur.

« Oui, je sais. En fait, j’étais ce garçon. »

Les enfants le regardèrent avec de grands yeux, pleins d’admiration et de curiosité. Diego passa l’heure suivante à leur raconter l’histoire, regardant leurs visages refléter la même merveille qu’il avait ressentie tant d’années auparavant.

Quand il partit finalement pour continuer avec ses responsabilités, il se retourna une dernière fois vers l’île. Les singes continuaient à jouer, les ballons continuaient à rouler, et la joie continuait à remplir l’air.

Et Diego sut, avec une certitude absolue, que cette décision prise par un garçon de neuf ans—la simple décision de partager quelque chose qu’il aimait—avait changé des vies pour toujours, y compris la sienne.


Leçon

L’histoire du « Match de Football » nous enseigne plusieurs vérités importantes :

La générosité multiplie la joie. Quand Diego a partagé son ballon, il n’a pas seulement apporté le bonheur aux singes, mais à des milliers de personnes venues les voir jouer. Un acte de bonté peut s’étendre bien au-delà de ce que nous imaginons.

Ce que nous partageons n’est jamais vraiment perdu. Diego a « perdu » son ballon de Noël, mais a gagné quelque chose de bien plus précieux : la connaissance qu’il avait fait une différence positive dans le monde, et la satisfaction de voir la joie que son cadeau avait créée.

Le jeu et le plaisir sont des besoins universels. Les singes nous rappellent que tous les êtres vivants, humains et animaux également, ont besoin de moments de joie, de rire, de jeu. Ce ne sont pas des frivolités, mais des besoins fondamentaux pour une vie pleine.

Les petites actions peuvent avoir de grandes conséquences. Diego n’avait pas prévu de créer un événement annuel, ni de changer les politiques du zoo, ni d’inspirer des milliers de personnes. Il voulait simplement rendre les singes heureux. Mais ce petit acte de bonté s’est transformé en quelque chose de merveilleux.

La vraie richesse réside dans le don, pas dans la possession. Diego aurait pu garder jalousement son ballon, mais en le partageant, il a gagné des expériences et des souvenirs qu’aucun objet matériel ne pourrait égaler. Il a appris que ce qui compte vraiment n’est pas ce que nous possédons, mais ce que nous donnons et les connexions que nous créons.

L’empathie traverse toutes les barrières. Diego s’est demandé comment il pourrait rendre les singes heureux, se mettant à leur place et pensant à ce qu’il apprécierait s’il était l’un d’eux. Cette capacité d’empathie envers d’autres êtres vivants est l’une des qualités les plus nobles du cœur humain.

Que cette histoire nous inspire tous à chercher des occasions de partager, de donner de la joie, et de nous rappeler que même le geste le plus simple peut changer le monde de façons que nous ne pourrions jamais prédire. Comme les singes avec leur ballon, nous méritons tous des moments de bonheur pur, simple et beau.

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